L\'Emir Abd el Kader

«Pour une nouvelle lecture de la poésie mystique de l’Emir Abdelkader»

 


 
Mohamed Souheil Dib présente un grand poète
«Pour une nouvelle lecture de la poésie mystique de l’Emir Abdelkader»
5 Janvier 2008

 

L’écrivain algérien Mohamed Souheil Dib a publié un livre, d’une qualité indéniable, sur la poésie mystique de l’Emir Abdelkader, chez les éditions de l’ANEP. L’auteur traduit, présente et analyse des poèmes de l’Emir. Des poèmes qui sont, souvent, des lieux d’interception de plusieurs haltes pour la réflexion et la méditation. « Lumière sans soleil / Et soleil sans lumière / Mer sans limites / Et rivage sans mer / Inconnu à jamais / Et Connu sans conteste / Autre sans réalité pure / Et réalité pure sans autre / Voile sans dévoilement / Et dévoilement sans voile / Aube sans nuit / Et nuit sans aube / Perplexité mienne et stupéfaction / ultime bord sans le moindre soutien / Tu m’as ébloui, de toute évidence / Dans ma réalité et au-delà de l’éblouissement / Tout être connaissant / Intelligent ou raisonnable, erre perplexe / Nous avons ainsi révélé, au risque de périr / Le but ultime de tout amant », écrit le poète.
L’Emir Abdelkader composait des textes bien ficelés. Sa parfaite maîtrise de la langue arabe et sa lucidité donnèrent naissance à une œuvre littéraire hors paire. Il avait une inspiration intarissable.
Il composait des poèmes contestataires et philosophiques. Il portait un regard singulier sur la vie.
C’était un poète très sensible qui avait l’art de bien apprécier les belles choses de la vie et se posait des questions sur le substantiel des choses. Dans un style accessible, l’Emir élabore de très beaux poèmes, qui gardent encore leur saveur, plusieurs décennies après leur écriture. En plus de ses écrits, l’Emir Abdelkader fut l’un des plus grands hommes d’Etat dans l’histoire de l’Algérie contemporaine. Il est le fondateur de l’Etat algérien moderne et le leader de sa résistance contre le colonialisme français entre 1832 et 1847.
Il fut également l’un des plus grands hommes du soufisme, de la poésie et de la théologie et par dessus tout, il fut un apôtre de la paix et de la fraternité entre les différentes races et religions.
Ce qui lui valut de nombreuses amitiés et l’admiration des plus grands hommes politiques dans le monde.
Traduire des textes d’un tel homme dans la langue de Molière est plus qu’une louable initiative.

Par : Mohand Cherif Zirem


05/08/2012
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