Houlm Ennoussour, documentaire sur l’Emir Abdelkader à Tlemcen
Houlm Ennoussour, documentaire sur l’Emir Abdelkader à Tlemcen
Algérie (Tlemcen) – « Houlm Ennoussour » (le rêve des aigles), un documentaire-fiction sur l’Emir Abdelkader, a été projeté en avant-première à la Maison de la Culture « Abdelkader Alloula » de Tlemcen.
Cette nouvelle œuvre, produite par le ministère de la Culture dans le cadre de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011″, a été projetée mercredi soir en présence du réalisateur Mohamed Hazourli et de la scénariste Mahjouba Soltani.
De jeunes comédiens interprétant des personnages principaux ont également assisté à la projection de ce film qui retrace le parcours du fondateur de l’Etat algérien moderne et sa résistance au colonisateur, ainsi que son étroite relation avec la ville de Tlemcen où il composa des poèmes glorifiant son histoire antique.
Ce moyen-métrage (50 minutes) évoque les grandes épopées de l’Emir Abdelkader après la « Moubayaa » (Allégeance) et les batailles militaires qu’il dirigea contre les forces coloniales. Le film se veut également une invitation au voyage à travers certains sites historiques de la capitale des Zianides visités par l’Emir, à l’image d’El-Mechouar et El Habalet où il construisit l’ancien moulin à eau.
L’image héroïque de l’Emir Abdelkader est mise en avant dans ce documentaire qui comporte des tableaux le montrant chevaucher au-dessus des vallées sur un aigle symbole de liberté et de prévoyance. « Ce film se propose de recouper certaines fictions et dialogues intéressants, dans le but de susciter l’intérêt du spectateur », a indiqué Mohamed Hazourli qui est connu notamment pour ses œuvres à succès « Hizia » et « Aassab wa Awtar ».
« L’Emir Abdelkader est une personnalité historique multiforme qui ne peut être évoquée en une cinquantaine de minutes, elle mérite un long feuilleton en hommage à son glorieux parcours », a estimé le réalisateur.
Quotidien National Le film porte sur la vie de l’émir Abdelkader : «Le rêve des aigles»
en avant-première à Tlemcen
================================================================================ Horizons on 25 June 2011 12:00:00 Ce film de 70 minutes, rappelle la vie du premier fondateur de l’Etat algérien, et son vécu
à Tlemcen et qui a laissé un répertoire de poèmes sur cette cité. Le documentaire a bien
su décrire cette personnalité ayant marqué de son empreinte le XIXe siècle où la renommée
de l’Emir Abdelkader Ibn Mehiédine dépassa les frontières du temps et de l’espace
géographique pour s’imposer au niveau universel, grâce à ses qualités de leader et de stratège
militaire de la résistance nationale, de penseur, de poète doué et de précurseur et initiateur du
dialogue des cultures. Face aux idéologies de confrontation et de violence qui mènent le monde
actuel vers un clash des civilisations destructeur pour l’humanité toute entière, le réalisateur
et à travers ce film, a tenté d’adresser un message dans lequel il précise que le legs
de l’Emir Abdelkader constitue une réponse appropriée face à ces défis et
dangers, faite d’humanisme et de dialogue entre les cultures et les religions.
Ce spectacle a été également une occasion de mentionner les grandes épopées de
l’Emir Abdelkader après la Moubaya’a, et les différentes batailles menées contre
le colonialisme.
De 1837 à 1842, l’Emir Abdelkader installa un campement militaire fortifié à Sebdou.
Et c’est cette région et dans un lieu bien connu, que fut signé le fameux traité de la Tafna
entre l’Emir et le général Cavaignac, qui devait mettre fin à la guerre. Mais les combats
se poursuivront encore pendant une dizaine d’années après cet accord qui devait mettre fin
aux hostilités. Le réalisateur a également montré le moulin à eau appelé "Rhat el Amir"
de Sebdou.
C’est une petite bicoque en pierres de grès au milieu de jardins en terrasses, situés à Habalet
distante de 5 km de la ville de Sebdou. Cette vieille masure pittoresque qui surplombe un
torrent de montagne gonflé par les eaux de ghar boumazza et Ain Tagga est un moulin à eau
comme on n’en trouve plus aujourd’hui. Interrogé par la presse, Hazourli s’est contenté de dire, qu’on ne peut à travers un
documentaire évoquer la vie d’une personnalité aussi importante que l’Emir, qui restera à
jamais un homme héroïque et historique, mais est aussi un intellectuel qui s’est intéressé
à la culture, à la politique, à l’économie, au fiqh, et au soufisme.
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