L\'Emir Abd el Kader

Houlm Ennoussour, documentaire sur l’Emir Abdelkader à Tlemcen

 

Houlm Ennoussour, documentaire sur l’Emir Abdelkader à Tlemcen

 
Publier le 24.06.11

Algérie (Tlemcen) – « Houlm Ennoussour » (le rêve des aigles), un documentaire-fiction sur l’Emir Abdelkader, a été projeté en avant-première à la Maison de la Culture « Abdelkader Alloula » de Tlemcen.

Cette nouvelle œuvre, produite par le ministère de  la Culture dans le cadre de la manifestation « Tlemcen, capitale de la  culture islamique 2011″, a été projetée mercredi soir en présence du  réalisateur  Mohamed Hazourli et de la scénariste Mahjouba Soltani.

De jeunes comédiens interprétant des personnages principaux ont  également assisté à la projection de ce film qui retrace le parcours du  fondateur de l’Etat algérien moderne et sa résistance au colonisateur,  ainsi que son étroite relation avec la ville de Tlemcen où il composa  des poèmes glorifiant son histoire antique.

Ce moyen-métrage (50 minutes) évoque les grandes épopées de l’Emir  Abdelkader après la « Moubayaa » (Allégeance) et les batailles militaires  qu’il dirigea contre les forces coloniales. Le film se veut également  une invitation au voyage à travers certains sites historiques de la  capitale des Zianides visités par l’Emir, à l’image d’El-Mechouar et El  Habalet où il construisit l’ancien moulin à eau.

L’image héroïque de l’Emir Abdelkader est mise en avant dans ce  documentaire qui comporte des tableaux le montrant chevaucher au-dessus  des vallées sur un aigle symbole de liberté et de prévoyance. « Ce film  se propose de recouper certaines fictions et dialogues intéressants,  dans le but de susciter l’intérêt du spectateur », a indiqué Mohamed  Hazourli qui est connu notamment pour ses œuvres à succès « Hizia » et  « Aassab wa Awtar ».

« L’Emir Abdelkader est une personnalité historique multiforme qui ne  peut être évoquée en une cinquantaine de minutes, elle mérite un long  feuilleton en hommage à son glorieux parcours », a estimé le réalisateur.

 

 

 

 

 

Quotidien National Le film porte sur la vie de  l’émir Abdelkader : «Le rêve des aigles» 
en avant-première à Tlemcen

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Horizons on 25 June 2011 12:00:00
 
Ce film de 70 minutes, rappelle la vie du premier fondateur de l’Etat algérien, et son vécu 
à Tlemcen et qui a laissé un répertoire de poèmes sur cette cité. Le documentaire a bien 
su décrire cette personnalité ayant marqué de son empreinte le XIXe siècle où la renommée
 de l’Emir Abdelkader Ibn Mehiédine dépassa les frontières du temps et de l’espace 
géographique pour s’imposer au niveau universel, grâce à ses qualités de leader et de stratège 
militaire de la résistance nationale, de penseur, de poète doué et de précurseur et initiateur du 
dialogue des cultures. Face aux idéologies de confrontation et de violence qui mènent le monde 
actuel vers un clash des civilisations destructeur pour l’humanité toute entière, le réalisateur 
et à travers ce film, a tenté d’adresser un message dans lequel il précise que le legs 
 de l’Emir Abdelkader constitue une réponse appropriée face à ces défis et 
dangers, faite d’humanisme et de dialogue entre les cultures et les religions. 
Ce spectacle a été également une occasion de mentionner les grandes épopées de
 l’Emir Abdelkader après la Moubaya’a, et les différentes batailles menées contre 
le colonialisme. 
De 1837 à 1842, l’Emir Abdelkader installa un campement militaire fortifié à Sebdou. 
Et c’est cette région et dans un lieu bien connu, que fut signé le fameux traité de la Tafna 
entre l’Emir et le général Cavaignac, qui devait mettre fin à la guerre. Mais les combats
 se poursuivront encore pendant une dizaine d’années après cet accord qui devait mettre fin 
aux hostilités. Le réalisateur a également montré le moulin à eau appelé "Rhat el Amir" 
de Sebdou. 
C’est une petite bicoque en pierres de grès au milieu de jardins en terrasses, situés à Habalet 
distante de 5 km de la ville de Sebdou. Cette vieille masure pittoresque qui surplombe un 
torrent de montagne gonflé par les eaux de ghar boumazza et Ain Tagga est un moulin à eau 
comme on n’en trouve plus aujourd’hui.
Interrogé par la presse, Hazourli s’est contenté de dire, qu’on ne peut à travers un 
documentaire évoquer la vie d’une personnalité aussi importante que l’Emir, qui restera à 
jamais un homme héroïque et historique, mais est aussi un intellectuel qui s’est intéressé 
à la culture, à la politique, à l’économie, au fiqh, et au soufisme.


09/08/2011
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