L\'Emir Abd el Kader

Assise 2011 "Pèlerins de la vérité, pèlerins de la paix"

Venezuela. Une place à Caracas baptisée “Place Emir Abdelkader”

Publié le  15 janvier, 2012 à 22:50|Marqué avec
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Caracas, capitale du Venezuela, comprendra à partir du 23 janvier une place baptisée du nom de l’Emir Abdelkader après l’érection d’une statue en son honneur, a-t-on appris auprès de la Fondation “Emir Abdelkader”.

Une plaque sur laquelle est gravé un aperçu de la vie de l’Emir Abdelkader sera apposée à côté de la statue lors d’une cérémonie à laquelle assisteront des responsables des deux pays, a déclaré à l’APS M. Mohamed Boutaleb, président de la Fondation.

Pour M. Boutaleb, il s’agit “d’un évènement d’une portée hautement symbolique qui traduit la nature des relations positives unissant l’Algérie et le Venezuela qui se rapprochent de par leurs valeurs historiques communes” en dépit des milliers de kilomètres qui les séparent.

Fondateur de l’Etat algérien moderne et figure emblématique de la lutte pour la libération du pays, l’Emir Abdelkader (1808-1883) était à la tête d’une vaste résistance populaire dans l’ouest de l’Algérie jusqu’au Titteri (Médéa).

L’Algérie, rappelle-t-on, avait inauguré en 2009 à Bab El-Oued (Alger) une stèle commémorative en hommage au libérateur du Venezuela, de la Colombie, de l’Equateur et de la Bolivie, “Simon Bolivar”. Militaire et homme politique sud-américain, Simon Bolivar (1783-1830) participa de manière décisive à l’indépendance de la Bolivie, de la Colombie, de l’Equateur, du Panama, du Pérou et du Venezuela.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nul doute qu'une telle manifestation , aurait plu à l'Emir Abdelkader qui en son temps et en visionnaire qu'il demeure, avait imaginé l'interreligieux.

 

Assise 2011 : « Pèlerins de la vérité, pèlerins de la paix »

 

 

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A Assise (Italie), le 27 octobre 2011, le pape Benoît XVI entend célébrer le 25ème anniversaire de la rencontre interreligieuse convoquée par Jean-Paul II dans la cité de saint François.
"Comme alors, le monde a besoin de paix", a d'abord rappelé le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix. "Et après 25 ans de collaboration entre religions et de témoignage commun, le moment est venu du bilan et de la relance face aux nouveaux enjeux inclus dans une crise économico-financière qui se prolonge, dans une crise des institutions sociales et démocratiques, dans une crise alimentaire et environnementale, aux migrations bibliques et aux effets pervers du néo-colonialisme et du terrorisme international, à la croissante inégalité et à l'intolérance religieuse. Il suffit de penser à ce qui vient de se produire en Egypte. Il faut dire non à toute manipulation de la religion. La violence interreligieuse est un scandale qui dénature l'identité des religions, qui obscurcit Dieu et éloigne de la foi. Le cheminement des religions vers la justice et la paix...doit se matérialiser par une recherche commune de la vérité... C'est ce que Benoît XVI entend traiter à Assise 2011...sous le signe d'un pèlerinage qui implique ascèse, purification, convergence supérieure, engagement communautaire".

"La recherche de la vérité permet de mieux se connaître, de vaincre les préjudices mais aussi d'éviter le syncrétisme, qui offusque toute identité... Tendre avec sincérité à la vérité signifie également voir l'autre avec bienveillance, de s'accepter les uns les autres, de mieux dialoguer et collaborer au bien public, sur quoi converger naturellement". Cette recherche permet encore "d'abattre le fanatisme et le fondamentalisme pour qui la paix s'obtient par l'imposition à autrui de ses propres convictions...mais aussi de dépasser la Babel des langages et le laïcisme qui tend à écarter l'humanité de celui qui est début et fin".
 

Un pèlerinage pour la paix

A propos du déroulement de la Journée, le Cardinal Turkson a indiqué que les délégations quitteront le Vatican en train avec le Pape, et le convoi ralentira à Terni, Spoleto et Foligno. A Assise, la première manifestation aura lieu en la Basilique Notre Dame des anges pour commémorer les précédentes rencontres et approfondir le thème du jour. Après plusieurs interventions, Benoît XVI prendra la parole, et après un repas frugal les délégations gagneront en silence la Basilique de St.François, où elles renouvèleront leur engagement en faveur de la paix. Une cinquantaine de pays sera représentée, nombre d'européens et d'américains, ainsi que l'Egypte, Israël, la Jordanie, l'Iran, l'Arabie Saoudite, le Pakistan ou les Philippines, et bien d'autres qui souffrent d'un manque de liberté religieuse et de dialogue interreligieux.

Le Secrétaire du Conseil pour la culture a précisé que c'est la première fois que le Pape invite des non croyants à une telle réunion: "Il est convaincu que tout homme, croyant ou non, est à la recherche de Dieu et de l'absolu, pèlerin qui cherche un chemin conduisant à la plénitude de la vérité". Les invités non croyants ayant accepté de venir à Assise le 27 octobre sont la psychanaliste bulgare Julia Kristeva, le philosophe italien Remo Bodei, le philosophe mexicain Guillermo Hurtado et l'économiste autrichien Walter Baier.

Source : VIS du 18 octobre 2011
 


26/10/2011
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